voicui le communiqué de la fédé:
"La Fédération vous informe
PERMIS DE PÊCHE
PÊCHE EN INDRE-ET-LOIRE
RESERVATION CARPE DE NUIT
Information du Cher Canalisé :
Le Cher canalisé vient de vivre une catastrophe, équivalente à celles qui s'était produites au début des années 1990.
Voici les faits :
- le Syndicat rencontre d'importantes difficultés de fonctionnement depuis plusieurs mois : plus de secrétaire depuis mai, un agent définitivement inapte, un autre en arrêt tout l'été et qui ne devrait plus monter sur les barrages lui aussi.
- la semaine dernière une première série de pluie a fait légèrement monter les niveaux, les agents ont nettoyé et régulé tous les barrages mercredi et jeudi (mais seulement avec 3 agents valides !).
- jeudi après-midi, la vanne-toit de Bray a été abaissé brutalement par l'entreprise chargée d'y faire des travaux de réparation, créant une montée brutale (de l'ordre de 25 cm en 5 h) et un lessivage des herbiers de la rivière. Les barrages de Chissay et Montrichard ont été bouché par ces herbes. Celui de Chissay s'est soulevé, sans craquer complètement. Après avoir fait en sort que le bateau Nymphea puisse redescendre de Montrichard en urgence, les agents ont pu soulager la pression sur ce barrage en faisant descendre le niveau amont. Ensuite ils sont aller nettoyé le barrage de Montrichard.
- Nous avions prévu de commencer à coucher les barrages en aval (Larcay, Roujoux) à la fin de la semaine dernière, mais les évènements imprévus de jeudi et vendredi nous en ont empêché.
- Samedi les barrages étaient à niveau normal.
- Les pluies de ce dimanche (l'équivalent d'un mois de pluie en quelques heures) , en plus d'avoir entraîné des inondations près des ruisseaux affluents, a fait monter le niveau du Cher très rapidement (+ 50 cm), avec des vitesses de l'ordre de 10 cm par heure à certains moments.
Avec cette surpression brutale et les bouchons créés par les herbes, les barrages de Civray, Bléré, Nitray et Roujoux ont successivement explosés dans la soirée.
Il y a une forme de fatalité dans ce type d'évènement, ajouté à la vétusté des barrages.
Le manque de moyens structurel du Syndicat, y compris dans ses moyens humains, conjugué à un évènement météo rare font apparaître une réalité que nous dénoncions sans être entendu : à force de gérer la rivière avec des bouts de ficelles en espérant mieux un jour, les ficelles n'ont pas résisté.
Dans l'immédiat, la priorité est de sauver ce qui peut l'être, c'est-à-dire coucher les barrages restants et retirer ce que l'on peut des barrages cassés.
Devant cette situation, les montées des eaux encore en cours sur les affluents et la météo annoncé pour les prochains jours, il n'est pas raisonnable de prévoir la réparation du barrage de Vallagon le semaine prochaine""
et ben ce n'est pas encore l'année prochaine que je vais y pecher.