l'écrevisse rouge de Louisiane,
Orconectes limosus, l'écrevisse américaine et
Pacifastacus leniusculus, l'écrevisse de Californie, qui pullulent et perturbent gravement le moindre recoin de biodiversité aquatique, menaçant notamment la survie des espèces d'écrevisses autochtones ? C'est la question que se sont posés scientifiques, gestionnaires et autres pêcheurs, réunis en Brière (Loire-Atlantique), en juin dernier, à l'occasion des
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Une lutte tous azimuts et des campagnes d'éradication (piégeages massifs, stérilisation des mâles...) sont engagées depuis belle lurette.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] semblent porter leurs fruits. La réglementation pourtant contraignante sur le transport et la commercialisation n'est pas sans faille. L'invasion se poursuit irrémédiablement. Deux nouvelles espèces exotiques, Orconectes immunis, aussi appelée écrevisse calicot, et
Orconectes juvenilis ont fait leur apparition dans les cours d'eau de l'est de la France. Sur le seul lac de Grand-Lieu (Loire-Atlantique), les pêcheurs professionnels capturent, chaque année, 50 tonnes d'écrevisses de Louisiane.
Une exploitation commerciale, strictement réglementée, ne serait-elle pas une efficace méthode de régulation ? se demandait lors de son intervention à la tribune du colloque, Nicolas Stolzenberg, chargé de mission des pêcheurs professionnels en eau douce. Ces derniers et les collectivités territoriales y sont favorables. Des
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] couronnés de succès ont déjà été menés. Scientifiques et services de l'État tiquent.
Affaires à suivre donc.
Les actes du colloque seront disponibles en septembre prochain.