Galères sur 310 hectares

Nous sous sommes donnés RDV vendredi, sur un lac de barrage. Thierry est déjà arrivé et quant à nous, nous sommes en navigation sur un lac plutôt bas vers le poste en question. Il pleut, il vente, il fait froid, nous sommes vendredi fin d’après midi lorsque nous déposons nos premiers montages. Nous sommes trempés jusqu’aux os au moment ou nous nous abritons dans les brollys. La nuit est très pluvieuse, les touches sont rendues à néants.

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Au petit matin, sur le poste de Stéphane nous apercevons flotter un tapis de branchages, troncs et de feuilles mortes en tout genre. Nous soupçonnons un début de marnage… Thierry nous quitte pour les portes ouvertes de sa boite. Avec Stéphane, entre deux trempes, nous profitons de scruter au sondeur les fonds de lac afin d’y trouver quelques hots spots. L’eau est à 9°C, quelques indésirables comme les poissons chats sont légèrement actifs mais pas le moindre signe de vie d’une carpe hormis quelques échos entre 5 et 6 mètres d’eau. Nous retendons toutes nos lignes suivant nos trouvailles et terminons l’après midi au sec dans les brollys une fois de plus. Dans la soirée Thierry est de retour et tandis que nous nous préparons pour dîner, un de mes moulins s’emballe ! Je sauve enfin le capot !

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Après cet acte et par sécurité nous reculons nos batteries car le marnage à bien l’air de continuer. Nous mangeons un repas bien chaud que la femme de Thierry nous a mijoté et nous nous couchons. Vers 04H00 deux bips sur les lignes à Stéphane, il se lève et aperçois le zod entrain de frotter sur ses pique ! En effet, le marnage continu ! Avec l’aide de Thierry ils reculent une fois de plus les batteries tandis que je faignante dans mon duvet.
Au levé voilà se que nous découvrons, les moulinets trempent dans l’eau… Les deux cocos sont bouche B.

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Nous prenons à nouveau nos précautions, en replaçant nos lignes, nous reculons considérablement nos batteries. La journée est belle, beau soleil avec un vent du nord ne cessant de souffler. Je profite de ce temps afin de faire quelques clichés du paysage typique de vallée immergée.

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La journée se passe sans enregistrer la moindre touche, l’eau s’est légèrement refroidie et apparemment monte encore. Et voilà ce que nous trouvons une fois encore à notre levé :
Des batteries immergées, de l’eau au pied de notre campement et plus le moindre signe de ces rochers schisteux et des plages dont nous avions débarqués.

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