Jeudi soir vers 18h30, j'arrive au bord du lac. Le petit parking est bien plein, une seule place reste .
Le matos est vite chargé dans la barque mais il est déjà presque 19h00. le jour tombe vite; trop tard pour descendre sur qu'à la falaise. Avant de partir; je discute deux , trois paroles avec l'amie d'un pêcheur en place depuis 3 nuits. le bilan est sans appel "capot pour le moment
C'est décidé, je m'installerai sur un poste dont je connais quelques points stratégiques. Vers 21h00; le tout est en place ( cannes et bivouac) la nuit est là.
Vers minuit, ma centrale hurle , je m'arrache du duvet et prend ma canne qui déroule. Après un rapide contact, je ne peux que constater la décroche
la poisse continue. Je décide quand même d'aller retendre cette canne placée à 150m.
Le lendemain matin, la décision est prise, on remplace les cassants par un plomb de 110g et on refait les montages. (BDL plus long et cheveux également)
Il se passe rien dans la jounée, enfin si (2 chats
)et c'est vers 23h30, même canne qui me fait un départ de "ouf" prise de contact ,c'est lourd et là les pulsations montent à 150 , çà revient doucement et puis ..........plus rien. Un gros "putain de M..." résonne dans la vallée. Complètement dépité, je récupère le reste de ma ligne et là surprise, l'hameçon est ouvert
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Carpe ou silure
Pendant que je remonte cette canne, autre départ , à l'arrivée, un jolie brème mais pas de quoi me remonter le moral. Maintenant, j'ai deux cannes à replacer à plus de 100m, aller, c'est partie pour une balade dans une nuit noire.
Vers 7h30 nouveau départ, cette fois c'est dans l'épuisette, c'est petit mais peu importe le mauvais sort est peut-être conjuré
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Je plierai les gaules suite à ce départ avec un petit sentiment d’amertume mais aussi avec une envie de revenir prendre ma revanche.