Suite à ma nouvelle vie professionnelle, mon temps de pêche est réduit.
Après deux rendez-vous avec des clients ETC...., je rencontre un paysan qui a un champ qui juxtapose l'Indre.
Après diverses discussions on en vient à la pêche et lui explique le cas.
En réponse, il m'indique que cette rivière est d'une hauteur dès plus intéressante.
Il est 18h, je rentre chez moi, la colère me prend, je charge la voiture de madame (Micra), Le camion ne passant pas sous le taillis, avec deux cannes montées en tresse (je connais très bien les dames qui peuplent cette rivière et le nylon, sur cette partie de ruisseau assure une casse obligatoirement) et mon sac de pêche.
18h30, arrivé sur les lieux
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]19h tout pêche, et je suis heureux de me retrouver au bord de cette rivière si sauvage à mes yeux.
21h rien à l'horizon, mais j'y crois et décide d'aller jusqu'à 22h30, voyant que l'activité du blanc sur mon coup diminue de plus en plus, c'est que du gros est en dessous.
De plus, quelques remous apparaissent dans le virage, ça devient bon l'histoire.
Je me revoit il y a 4 ans lorsque je m'attelai à cette magnifique coureuse qu'est L'Indre.
21h45; à la lueur du soleil couchant je vois les alevins faire des bons hors de l'eau mais différents d'une chasse.
HUMMMMM, il y a présence. Je recule doucement les cannes en les remontant au maximum en hauteur. Au moindre BIP je ferre sinon c'est direction le courant et les arbres
22h00; un bip de sauvage me fait lever de ma souche, un combat titanesque (comme à l'époque) et hop une demoiselle dans l'escarcelle
une commune de 5 kg, rare pour cette rivière peuplée essentiellement par des miroirs.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Avec une morphologie digne des miroirs, je me promet de revenir tenter de prendre sa mère voire sa grand-mère;)