Notre traditionnelle session automnale en commun débute avec une quinzaine de jours de retard suite à un accident qui a bloqué mon camion plusieurs semaines, ce qui après tout n'est pas pour nous déplaire au vu du temps des semaines passé. Pour moi il s'agit de ma deuxième session 2013 puisque cette année j'ai beaucoup de travail et récemment papa j'ai décidé de mettre la pêche de côté.
Le rendez-vous de cet automne était prévu depuis un moment sur un géant de notre beau pays. Pour faire court, 30 kilomètres de long très peu accessible et sauvage à souhait. En chemin à travers de nombreuses routes en lacets, de rochers tombés sur la chaussée, nous devons stopper le camion pour laisser place à quelques chèvres encadrées par un jeune couple rasta. Le ton est donné, le dépaysement est total.
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LAC A CHAMOISA notre arrivé nous marquons un arrêt au barrage pour quelques photos et un premier contact avec le lac, le niveau est presque au plus haut. Nous convenons de nous mettre à l'eau sur le haut du lac et de redescendre le lac. Une fois à l'eau, nous réalisons que le lac est vraiment très encaissé et très encombré, sur des kilomètres il est impossible de poser un pied à terre. Quelques coups d'oeils sur l'écho nous indiquent qu'à certains endroits il y a 20 mètres d'eau à seulement quelques mètres des berges.
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5 kilomètres de bateau plus tard nous accostons au milieu d'une grande baie sur un poste à peu près praticable. Bien que assez pentues, les berges de la baie nous permettent de placer nos lignes dans des couches d'eau allant de 2 à 15 mètres d'eau. La première nuit ne donne rien, si ce n’est que vers 4 heures du matin j’ai été réveillé en sursaut par de gros plouf dans l’eau quelques mètres sur notre droite puis par des bruits de cailloux et de branches d’arbres au grès des mouvements de bêtes juste derrière nous. Je peux vous dire que je n’ai pas refermé l’œil de suite et que je ne me faisais pas fier. Au matin jo me confirme qu’il a entendu lui aussi du bruit mais pas dans l’eau. Il trouve pourtant des traces de pas nous indiquant que des cerfs ou des chevreuils ou bien traversé la baie. Côté pêche, on ajuste le tir pour cette seconde nuit et certainement la dernière sur ce poste discrétion oblige. Je tente même sur deux cannes des téléphériques plus des cassants car il y a de nombreuses souches et tronc d’arbres pas toujours visible et cela nous fera moins de fil dans l’eau. Nous voyons quelques poissons bouger sur nos montages mais toujours pas de touches. Le marnage n’est pas trop ample mais assez rapide et ce matin mon moteur électrique en a fait les frais tout le poids du boat posé sur le moteur à fait cintrer les tiges filetées de fixation de mon moteur.
Une chose nous interpelle tout de même c’est la rapidité du marnage, en effet en observant une souche en bordure nous nous sommes rendu compte que le lac pouvait monter ou descendre de 5 centimètres en 1 minute. Je vous assure c’est vraiment impressionnant.
CHANGEMENT DE PLAN La nuit se passe calmement si ce n’est que l’autoroute à chevreuil a encore été fréquentée dans la soirée. Dans la matinée nous regagnions le camion et nous allons vers une autre mise à l’eau en milieu de lac.
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Malheureusement, le lac est toujours aussi encaissé et nous allons jusqu’en queue de lac où cette fois cela semble plus enclin à accueillir des pêcheurs. Mais le problème de ce secteur c’est qu’il est trop accessible et donc pas vraiment discret.
J’ai personnellement envie de bouger de lac et j’en fais pars à jo. Celui-ci est d’accord et en ce début d’après-midi nous prenons la direction d’un monstre de plus de 1000 hectares. En chemin nous rendons visite à un autre lac juste pour les yeux.
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Enfin arriver à destination nous passons par le barrage pour la aussi prendre un premier contact pour jo car moi ce lac je le connais un peu, je m’y suis rendu il y a 2 ans pour voir la bête sur la route du retour des vacances mais cette fois je reviens avec mes cannes. Nous rejoignons ensuite une mise à l’eau car il nous faut accélérer le mouvement la nuit arrive à grand pas. Nous choisissons une sorte de pointe donnant sur deux petits renfoncements de chaque côté mais le lac est assez haut et il n’est possible d’exploiter que l’entrée de celles-ci. Nous avons retenu ce secteur pour son exposition au vent du moment qui commence sacrement à souffler, de plus on sera en secteur autorisé.
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Il fait désormais nuit et nous déposons la dernière ligne de jo. D’ordinaire nous ne déposons pas nos lignes à deux mais là avec le vent, cela était plus sécurisant et simple. La ligne rejoint le fond il nous reste l’amorçage mais nous entendons une touche sur la berge…. Eh merde aller on remonte la ligne en catastrophe, plein gaz vers les cannes, jo pense qu’il s’agit de mes cannes mais j’ai un doute sur le son et finalement c’est lui qui a une touche et rapidement je lève le triangle sur une belle commune. Et bien sacré début, 1 heure que ça pêche et déjà un fish.
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C’est en bordure que la belle c’est fait prendre les autres cannes quant à elles pêchent en escaliers jusque 10 mètres d’eau sur un amorçage de zone puisque le secteur en pente douce s’y prête à merveille. Le lendemain matin après une nuit bien calme je prends la décision de bouger dans l’après-midi pas très loin, seulement de quelques centaines de mètres sur ma droite afin d’avoir une meilleur ouverture sur le petit renfoncement.
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Avant mon départ, jo refais un poisson au large sous 10 mètres de flotte.
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Mon nouveau poste me plait assez, la pente est un peu plus prononcée et je n’ai pas besoin de pêcher très loin. La nuit est encore bien calme et je prends une brème au lever du jour. Jo prend un nouveau fish à la même heure que la veille à nouveau sous 10 mètres.
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Deux heures plus tard j’obtiens enfin ma première touche dans 11,5 mètres mais malheureusement le poisson puissant rompt ma ligne alors que je montais dans mon zod, je suis un peu abattu mais c’est le jeu. Finalement c’est un peu avant la nuit que je mes dans mon tapis une jolie miroir et jo me fait remarquer qu’il s’agit d’une bicolore.
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La nuit est encore bien calme et le lendemain très tôt les brèmes ont pris possession de mes amorçages et je dois plusieurs fois sortir en bateau redéposer mes montages. Un pêcheur de carnassiers passe presque la journée à manier au dessus de nos cannes et nous pensons qu’il sera peut en parti responsable du fait que cette après-midi là nous n’obtiendrons pas de touche. Il faudra attendre la soirée pour que jo obtienne une touche mais décroche malheureusement et je prends une commune.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]La nuit va être encore calme sauf qu’en fin de nuit quelques bips m’interpelle. Je sors du duvet pensant à une nouvelle brème mais à la prise de contact mon shimano crache de la tresse à n’en plus finir et c’est en fait une petite commune qui finit au sac en attendant le jour et jo. Je retends au cas où même si on doit plier ce matin mais bon pour quelques heures ça peut le faire. A peine une heure s’est écoulé et une autre canne s’emballe et me rapporte le dernier fish de la session.
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Pour résumer un peu la pêche sur le second lac, avoir étalé les cannes dans la pente douce nous a permis de trouver rapidement les profondeurs ou les fish s’alimentaient surtout que les poissons sont hyper mobiles. Quasiment toutes les touches ont eu lieu dans les profondeurs (10-12m) et jamais en plein cœur de la nuit. Je pense que les poissons déserte les faibles profondeurs en journée à cause la clarté de l’eau (on voyait le fond jusque dans 3,5m) et qu’ils s’y rendent à la nuit tombé. En outre les touches dans peu d’eau (plus de 3 m quand même) nous ont rapporté 2 superbe fishs. À méditer, mais je reviendrai c’est certain. Et toi jo ???